Diplômé de Sciences Po Aix et défenseur des couleurs aixoises au sein de l’équipe de Rugby, Nicolas a brillamment réussi le concours d’entrée à l’École Nationale d’Administration !
Parlez-nous un peu de votre expérience : Quel est votre parcours académique ? Quelle était votre promotion dans notre École ? Que vous a apporté Sciences Po Aix ?
J’ai suivi l’intégralité de mon cursus académique à Sciences Po Aix, au sein de la Promotion Hannah Arendt (2014-2019). Cela englobe le tronc commun de 3 ans, avec une année d’échange universitaire à l’étranger que j’ai eu la chance d’effectuer à l’Université de Canterbury, à Christchurch en Nouvelle-Zélande. J’ai également suivi une L2 en droit, que je n’ai cependant pas complétée par une L3 qui m’aurait permis d’obtenir ma licence.
Par la suite, j’ai rejoint le M1 Expertise internationale Parcours relations internationales de Sciences Po Aix avant de bifurquer au sein du M2 Géostratégie Défense et Sécurité, que j’ai validé à la suite de ma 5ème année de formation, grâce notamment à un stage en ambassade à Bogotá. C’est ce stage qui m’a poussé à m’engager dans la voie des concours de la fonction publique, et à préparer un nouveau Master 2 Carrières Publiques à Sciences Po Aix, en lien avec la Prep’Ena.
Sciences Po Aix m’a énormément apporté. Sur le plan académique tout d’abord, la formation qui y est dispensée invite véritablement à être curieux de tout, à suivre l’actualité et à mettre en perspective les grands enjeux qui structurent notre société actuelle. L’École inculque aussi une véritable méthode de travail et insiste beaucoup sur la qualité rédactionnelle de ses élèves, ce qui permet de soigner autant la forme que le fond de la réflexion demandée. Sur le plan personnel, Sciences Po Aix permet de vivre des expériences humaines et professionnelles hors du commun qui contribuent à façonner pleinement la personnalité de ses élèves.
Et aujourd’hui, vous venez d’intégrer l’École Nationale d’Administration, félicitations ! Pourriez-vous nous expliquer votre statut actuel d’élève fonctionnaire ? Est-ce que la pandémie influence vos conditions d’entrée au sein de votre nouvelle formation? Comment vous y êtes vous adapté ?
En tant qu’élève fonctionnaire, je suis rémunéré par l’ENA, qui est placée sous l’autorité du Premier Ministre. Ce nouveau statut implique des obligations d’assiduité et le respect du devoir de réserve et de neutralité qui s’applique traditionnellement aux fonctionnaires. La contrepartie de cette rémunération se traduit par l’obligation pour les élèves de travailler pendant 10 ans au sein de la fonction publique à leur sortie de l’école, dans les différents corps d’affectation proposés.
La pandémie a empêché notre promotion de se retrouver physiquement à Strasbourg. Les cours ont donc été dispensés à distance, ce qui n’est pas idéal pour rencontrer ses nouveaux camarades. Néanmoins, nous avons trouvé des alternatives pour faire connaissance entre nous. Au niveau de la formation, L’ENA s’est rapidement adaptée et est parvenue à nous offrir un socle de compétences très satisfaisantes pour nous préparer au mieux à notre stage en Préfecture, que nous avons débuté le 25 janvier.
Quels sont vos projets professionnels ? D’autres idées en cours ? Un rêve que vous aimeriez réaliser dans votre vie professionnelle ?
Mon projet professionnel s’oriente aujourd’hui vers le corps diplomatique, auquel l’ENA donne accès à l’issue de la scolarité. Mais les places sont rares pour accéder à ces postes très prisés, et il n’est pas exclu que je change d’orientation selon mes différentes expériences de stage. Je reste donc ouvert à toutes les possibilités auxquelles l’ENA donne accès. Mais si je me prends à rêver, un poste d’ambassadeur dans un pays d’Océanie ou d’Amérique Latine ne serait pas pour me déplaire….!
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