Cette semaine découvrez le portrait de Clara Grouzis, étudiante en 4ème année en Master Métiers de l'Information. À l'initiative du podcast "L’âge du possible" elle nous parle de son travail de rédactrice pour le magazine du Master des métiers de l'info, Chicane et revient sur sa participation à la 4ème édition du Brussels World Simulation.
Pourriez-vous vous présenter ? Quel est votre parcours ?
Je m’appelle Clara Grouzis, j’ai 20 ans et je suis étudiante en 4A à Sciences Po Aix. Je viens de Montpellier et j’ai réalisé tout mon cursus post-BAC dans cette École. Je me destine au journalisme et prépare actuellement les concours des écoles de journalisme. J’étais, pendant ma deuxième année, présidente du journal Saport’actu. Ce qui m’a permis de développer des compétences de gestion d’équipe, d’apprendre à gérer un site Internet et à communiquer sur les réseaux sociaux. Pour ma troisième année d’études, je suis partie en stage à Londres, au sein de la rédaction de LePetitJournal.com. Ce fut une expérience très formatrice durant laquelle j’ai pu écrire tous les jours et participer à de nombreux projets. Par ailleurs, j’ai adoré vivre à Londres ! Au deuxième semestre, j’ai suivi les cours de l’université de Warwick en Angleterre depuis l’Hexagone, une expérience frustrante mais de laquelle a émergé un chouette projet intitulé « L’âge du possible » !
Pouvez-vous nous en parler ?
C’est pendant cette période morose liée à la pandémie que j’ai imaginé le podcast « L’âge du possible ». J’avais l’impression que notre génération était sacrifiée par la crise, que personne ne mesurait l’ampleur de notre désarroi et les conséquences sur notre santé mentale. Alors j'ai eu envie de donner la parole aux jeunes de cette génération pour montrer que non, la jeunesse, ce n’était pas seulement enchaîner les soirées de débauche. La jeunesse, c’est aussi plein de beaux projets qui construisent la société dans laquelle nous vivrons demain. Nous sommes une génération qui porte un poids immense sur nos épaules, celui de réparer la planète et la société. Mais nous portons surtout l’espoir d’alléger ce poids.
L’âge du possible, c’est donc un podcast dans lequel interviennent des jeunes porteurs de projet, parce qu’à 20 ans, tout est encore possible ! Après une première saison qui a vu défiler des jeunes de tous horizons ayant fondé des projets variés, j’ai décidé d’entamer une deuxième série d’épisodes sur des jeunes qui ont créé des médias. J’y interroge notamment le rapport entre les jeunes et le champ médiatique. Par exemple, dans le premier épisode, sorti le 25 janvier, j’échange avec Emma Rouvet, co-fondatrice du Média Positif.
"L’âge du possible" est disponible sur toutes les plateformes d’écoute (Deezer, Spotify, Google Podcasts, Apple Podcasts et YouTube) et présent sur les réseaux sociaux (@lagedupossible). N’hésitez pas à me contacter pour me faire des suggestions, des remarques, ou simplement me dire que vous aimez le projet !
Vous contribuez aussi au magazine du Master des métiers de l'info, Chicane : quel est votre rôle dans ce projet ? Pouvez-vous nous en dire plus sur la table ronde organisée par Chicane le 12 mai à l'École ?
Je suis rédactrice pour le magazine Chicane, dans lequel nous nous sommes intéressés cette année à Parcoursup et à la nouvelle réforme du Bac, dont les enjeux sont multiples. J’ai travaillé sur la façon dont les établissements d’enseignement supérieur classaient les candidatures reçues via Parcoursup. C’était intéressant de discuter avec les professeurs en charge d’examiner les vœux ! Vous pouvez retrouver tous nos articles sur chicane-lemag.fr.
Afin de présenter ce nouveau numéro de Chicane, nous organisons une table ronde le 12 mai à 18h à Sciences Po Aix. Avec trois intervenants, nous reviendrons sur la controverse autour de Parcoursup et sur toutes les questions que pose cette plateforme, pour les élèves, mais pas que. Avec d’autres camarades, je suis chargée de la communication de l’évènement. Ce genre de projet nous permet de nous professionnaliser et d’apprendre à travailler en équipe, c’est très valorisant !
4. Vous étiez Brussels Blowers pour la 4e édition du BWS, quelle expérience en tirez-vous ? Un conseil pour les futurs BB ?
J’ai adoré remplir ce rôle, qui était en toute cohérence avec mon projet professionnel et mes activités de podcasting ! Avec trois autres camarades, nous étions chargées d’animer et de couvrir le jeu. Ce fut très professionnalisant d’observer comment se déroulait le processus de négociation à l’échelle européenne, mais aussi de réfléchir à la meilleure façon de rendre compte de l'événement. Nous avons réalisé des articles, des vidéos et des podcasts, c’était donc complémentaire avec mes autres projets !
Un conseil ? N’hésitez pas à vous investir à 100%, même si la 4A est déjà chargée. Ce sera la meilleure façon pour vous d’en tirer le meilleur !
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