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Nos questions à Marie Fage et Armand Paris

Sciences Po Aix

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20/04/2022

Cette semaine, nous parlons sport avec les manitous de l'AS escrime, Marie Fage et Armand Paris, qui reviennent notamment sur la place et l'importance de la pratique du sport à Sciences Po Aix.

Pourriez-vous vous présenter ? Quel est votre parcours ?

Armand : Je m’appelle Armand Paris. Après avoir passé la majeure partie de ma scolarité dans le cadre idyllique qu’offrent Annecy et son lac, j’ai effectué une année de classe préparatoire aux grandes écoles à Lyon. J’ai intégré Sciences Po Aix l’année dernière et je suis donc naturellement en deuxième année, comme Marie. On s’est rencontré en étant membres de l’AS escrime : ce sport était d’ailleurs tout nouveau pour moi.

 Marie : Je m’appelle Marie Fage. Je suis arrivée l’année dernière à Sciences Po Aix. J’ai passé 18 ans en région parisienne, avant de venir dans le sud parce que je ne supportais plus la pluie et le froid mais aussi un peu pour le diplôme de Sciences Po Aix (rires). Avant de devenir manitou cette année j’ai fait cinq ou six ans d’escrime dans un très bon club, BLR92, à raison de deux fois par semaine. Quand j’ai vu que l’AS escrime venait juste d’être créée je me suis dit que c’était un signe. Il fallait continuer de donner l'opportunité aux étudiants de découvrir ce sport, peu démocratisé alors que passionnant, et donc perpétuer l’association.

 

Vous êtes manitous dans l'A.S Escrime, expliquez-nous votre rôle ?

Armand : En tant que manitous de l’association sportive d’escrime, nous avons plusieurs missions. D’abord, il s’agit de diffuser notre passion pour ce sport auprès de tous les étudiants, et c’est là un enjeu qui est, je pense, majeur. Ensuite, nous accompagnons évidemment celles et ceux qui débutent, mais aussi les niveaux confirmés. Nous avons la chance de pratiquer dans la deuxième meilleure salle de fleuret de France, qui plus est accompagnés par un maître d’armes. Il a aussi fallu, en début d’année, négocier les termes du contrat pour pouvoir pratiquer dans cette nouvelle salle, mais aussi s’accorder sur les horaires et organiser une sélection des membres. Nous nous chargeons de vérifier la présence et l’assiduité de tout le monde, mais l’idée c’est aussi de s’amuser et de faire découvrir ce sport qui reste peu commun !

Marie : C’est un peu particulier dans le cas de l’escrime parce que nous avons un véritable maître d’armes, professionnel, donc nous n'avons pas un rôle d’entraîneurs comme certains manitous. L’année dernière était un peu différente dans la mesure où, en raison du COVID, les manitous ont réellement conçu les entrainements. Mais pour cette année je dirais que nous jouons essentiellement le rôle de médiateur. Nous faisons le liant entre la salle d’arme/le maître d’arme et les élèves. Au début de l’année, il fallait se mettre d’accord sur un tas de petits détails pour les cours. Si l'on regarde sur l’ensemble de l’année, nous sommes là pour motiver les adhérents, pour appuyer Nicolas (ndlr le maître d’arme) dans le suivi, afin que chacun ait un entraînement assez encadré, dans la mesure du possible. Nous transmettons le retour des élèves sur tel ou tel exercice, définissons à l’avance des exercices parfois, selon les faiblesses ou les forces remarquées, etc. Des fois, nous réalisons quelques projets à côté comme du bénévolat pour le challenge Licciardi par exemple. Ce qui nous permet de voir de “vrais” tireurs professionnels, ce qui est assez intéressant et plutôt impressionnant.

 

Quelle est la place du sport à Sciences Po Aix ?

Armand : Le sport est une matière notée, qui plus est avec le même coefficient que d’autres cours comme l’anglais par exemple, et ça nous avons trop tendance à l’oublier. Au-delà de cet aspect scolaire, cela témoigne d’une volonté de la part de l’administration d’encourager la pratique du sport, et c’est une intention louable. Le sport est aussi facteur de cohésion, d’union, de rencontres : il s’inscrit au cœur du projet associatif porté par les élèves, et c’est une belle manière de rassembler.

 Marie : Je dirais qu’elle a une certaine importance, dans la mesure où elle est un échappatoire, un défouloir après des journées assez intenses. Et puis, le sport c’est aussi des moments de réunion, comme on l'a vu avec les JIIEP. Cela donne une certaine cohésion à Sciences Po Aix, du divertissement. Et puis, il ne faut pas oublier que c’est une matière notée, donc qui implique un certain sérieux. Je pense que c’est important car pour une vie étudiante équilibrée, pour le mental, le sport reste vital. Les valeurs portées sont centrales : persévérance, assiduité, parfois travail de groupe, respect, donner son maximum.

 

Etes-vous membre d'autres associations si oui lesquelles ?

Armand : En plus de l’escrime, je fais aussi du sprint. Je trouve que ces deux sports se complètent finalement assez bien, en ce que l’escrime nous apprend la finesse et la justesse du geste, tandis que le sprint invite à travailler la concentration, la puissance musculaire et l'explosivité. À un niveau associatif, je suis vice-président du Bureau des Médias : il s’agit de coordonner les différentes antennes médiatiques (je suis d’ailleurs responsable de Quali'son, un podcast dont Marie fait partie) et de s’assurer du bon fonctionnement du site (www.spxbureaudesmedias.fr) tout en respectant le planning médiatique. Pour le reste, je participe à des événements ponctuels, mais c’est vrai que je suis un peu touche à tout.

 Marie : Dans d’autres AS, non. Mais je suis aussi secrétaire de C.A.S.A., association qui aide les réfugiés. On a plein de projets plutôt sympathiques, nous avons d'ailleurs organisés une collecte pour l’Ukraine. Depuis peu, j’aime m’investir dans le podcast de Sciences Po (Quali’son), dont Armand se charge aussi par ailleurs. (Il va finir par croire que je le piste). Et voilà ! C’est peu et beaucoup à la fois, car mieux vaut faire peu mais bien.

 

Nous vous retrouverons où dans 10 ans ?

 Armand : Je pense que c’est en regardant où je me trouvais il y a dix ans que je peux me rendre compte de tous les changements intervenus dans un tel intervalle de temps, et à quel point il est difficile d’anticiper quoi que ce soit. En dix ans, tout peut arriver : ça nous amène en 2032… Au-delà des considérations professionnelles, j’espère au moins avoir le permis d’ici là ! (rires)

 Marie : Oulah, c’est la question la plus dure de l’interview. J’espère que vous me retrouverez dans le sud, et sans mon permis toujours pour le coup ! (Rires) Plus sérieusement j'essaie de ne pas trop de me projeter, de prendre les choses au fur et à mesure, les métiers de demain n’existent pas encore et les envies fluctuent, donc on verra bien ! Ce qui est certain c’est que l’escrime fera toujours partie de ma vie !


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