Nos questions à Lucile Duclaux, Emma Maury et Camille Yildiz

Découvrez le portrait croisé de Lucile Duclaux, Emma Maury et Camille Yildiz, étudiantes en Master Métiers de l'information. Dans le cadre d'un projet tutoré, elles ont participé à une tribune publiée dans la Provence, rassemblant 12 actions pour l'avenir d'Aix-en-Provence. Elles vous partagent cette expérience enrichissante et leurs projets à venir ! 

Pourriez-vous vous présenter ? Quel sont vos parcours ?

Je m’appelle Lucile Duclaux et suis étudiante en Master 2 Métiers de l’Information Parcours RP. J’ai obtenu une double licence en Information Communication et en LLCE Anglais à l’université Bordeaux Montaigne avant d’intégrer l’EJCAM à Aix-en-Provence pour un Master 1 en Communication des Organisations et Développement Durable. J’ai toujours été très intéressée par les enjeux de gouvernance locale et plus particulièrement les manières d’habiter et de vivre la ville pour en faire une expérience plus harmonieuse et durable.

Je m’appelle Emma Maury et suis étudiante en Master 2 Métiers de l’information : communication, lobbying, médias. Avant d’intégrer Sciences Po Aix, mon parcours s'est articulé autour d’une classe préparatoire littéraire au Lycée Fustel de Coulanges, une Licence d’Histoire à la Faculté des Sciences Historiques de Strasbourg, un stage au Conseil de l’Europe et un Master 1 Recherche, études et conseil en information-communication et médias à l’EJCAM. En mars, j’aurai l’opportunité de réaliser un stage Schuman au sein du Bureau de Liaison du Parlement Européen en France.

Et enfin, je m’appelle Camille Yildiz, j’ai 22 ans et je suis également étudiante en Master 2 Métiers de l’information. Après une classe préparatoire littéraire puis une Licence en Sciences Sociales et Politiques à Marseille, j’ai intégré Sciences Po Aix en Master 1 (4ème année du diplôme). Après une première année générale, j’ai choisi de m'orienter vers le Master 2 Métiers du conseil, communication d’influence et relations publiques.

Dans le cadre d'un projet tutoré du Master Métiers de l'information, vous avez participé à la construction d'une tribune (publiée cette semaine dans La Provence) rassemblant 12 actions pour l'avenir d'Aix, racontez-nous !

En septembre 2021, nous nous sommes toutes les trois engagées dans le projet tutoré intitulé “Adava / CIQ / Devenir : coalition locale pour identifier 10 principes d’un nouveau projet urbain”.

Le projet est né d’un constat collectif de l’Adava Pays d’Aix, (association pour le développement du vélo, de la marche à pied et des transports collectifs), des Comités d’intérêt de quartier (CIQ) et de Devenir (association d’architectes et d’urbanistes pour un cadre de vie plus humain et harmonieux à Aix-en-Provence) sur la nécessité d'un débat collectif sur la ville, son aménagement, son avenir et ses liens avec son environnement. Nous avions pour mission d’identifier les dénominateurs communs entre les trois associations aixoises et trouver 10 propositions communes sur l’avenir de la ville et son projet urbain. Ainsi, l’objectif était d’aider les associations à mieux se faire entendre auprès de la ville, de ses habitants et des médias.

Le projet s'articulait autour de l’organisation et l’animation de quatre ateliers réunissant les trois structures. Il a abouti à la production d’un document de plaidoyer : une tribune parue ce mardi 1er février dans La Provence. Ce document synthétique énonce 12 actions regroupées en 4 thèmes : “Coconstruire la ville avec les habitants”, “Favoriser les alternatives à la voiture”, “Prévoir un urbanisme pour tous” et “Repenser le cadre de vie” afin de faire d’Aix-en-Provence une ville attractive et accueillante pour tous.

Quelle(s) expérience(s) en tirez-vous ?

Grâce à ce projet tutoré, nous avons pu appréhender d’une manière plus professionnelle le milieu associatif. Nous avons rencontré et accompagné des personnes détenant une haute expertise sur des sujets pointus d’urbanisme et de mobilité. Cela nous a permis de bénéficier de la richesse de leurs connaissances et expériences.

Nous devions gérer et animer des ateliers pour lesquels nous étions médiatrices. Cela nous a conféré une grande autonomie, ainsi qu’un rôle important et structurant pour le projet.

Nous en ressortons toutes trois grandies d’une expérience intense par moments, mais surtout enrichissante. Par une mise en pratique concrète, elle nous a permis de réaliser un objet utile et percutant, qui se retrouve aujourd’hui en une de La Provence.

Quels sont vos projets d'avenir ?

Lucile Duclaux : J’aimerais beaucoup m’orienter vers la communication ou le plaidoyer / l'influence en faveur d’ONG ou d’entreprises mobilisées sur les questions de protection de l’environnement. Les actions de plaidoyer m’intéressent énormément c’est pourquoi je favorise une expérience associative pour défendre une cause d’intérêt général dans le cadre de mon stage de fin d’étude.

Emma Maury : Mon entrée en Master 2 Métiers de l’information et ma participation au Brussels’ World Simulation - en tant qu’ONG, Friends of the Earth Europe - m’ont permis de découvrir plus en profondeur les actions de plaidoyer. Ainsi, j’aimerais m’inscrire dans les métiers du plaidoyer à l’échelle européenne ou internationale, dans les questions relatives aux droits humains, au féminisme ou à la promotion de la diversité culturelle.

Camille Yildiz : Pour ma part, je souhaite me diriger vers les métiers de la communication d’influence et plus particulièrement vers le plaidoyer pour une association ou ONG engagée dans la défense du droit des femmes ou des droits humains.

D'après vous, quels sont les enjeux des métiers du secteur de la communication d'influence ?

La communication d’influence apparaît aujourd’hui comme le moyen utilisé par tous les acteurs souhaitant défendre des intérêts ou une cause. C’est un réel enjeu de société puisque ce secteur est présent dans toutes les strates des différents procédés décisionnels.