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Nos questions à Eliès Berkani

Actualités des diplômés

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24/01/2023

Quelle était votre promotion ? Quel est votre parcours académique ? Que vous a apporté Sciences Po Aix ?

Je suis entré à Sciences Po Aix en 2011, après un an de préparation aux concours, après le bac. Lors de ma troisième année j’ai réalisé une mobilité à l’Université d’Oslo en Norvège. En parallèle de mes cours, j’ai travaillé en tant qu’Assistant manager, Responsable de l'espace bar à vins/restauration au sein du restaurant Ma Poule à Oslo. Passionné par la restauration, j’ai donc décidé de réaliser une année de césure pour poursuivre l’expérience au sein du même établissement.  Cette première expérience d’encadrement à l’étranger a été extrêmement formatrice puisqu'elle m’a donné l’opportunité d’être confronté à un nouvel environnement travail avec une culture managériale différente. 

Par la suite, j’ai effectué le Master 1 Expertise en Affaires Internationales au sein de notre École avec pour objectif de travailler dans l'hôtellerie de Luxe. J’ai poursuivi avec un Master 2 en Commerce International des Vins et Spiritueux au sein de l’École Supérieure de Commerce de Bourgogne. En 2019, j’ai obtenu également un second Master 2 Luxury and Hospitality délivré par l’Université Gustave Eiffel. 

Sciences Po Aix m’a permis de me familiariser avec toutes les disciplines des Sciences Humaines permettant de mieux comprendre les enjeux aussi bien juridiques, que politiques ou économiques. En effet, la réactivité et la polyvalence sont deux compétences fortement valorisées sur le marché de l’emploi. 


Comment s’est déroulée votre entrée dans la vie active ?

L'hôtellerie-restauration a toujours fait partie des secteurs à fort potentiel d'embauches. J’ai eu la chance de recevoir des propositions aussi bien dans l'hôtellerie que dans la restauration indépendante. Pendant longtemps ce secteur favorisait  les personnes possédant majoritairement de l’expérience sur le terrain, mais, aujourd’hui il y a beaucoup d’écoles hôtelières de management qui se sont développées. 

Lors de mes différentes expériences professionnelles j’ai pu travailler aussi bien dans l’ultra luxe que dans le haut de gamme ce qui m’a conduit à m’adapter en fonction la clientèle mais également des équipes que nous pouvons recruter, tant d’un point de vue culturel que d’un point de vue des compétences métier. 


À quoi ressemble votre quotidien ?

J’évolue aujourd’hui en tant que Directeur de la restauration pour le Naos Hotel Groupe. Mes missions sont très diverses : je  coordonne et supervise tous les services de restauration. Je manage le personnel, planifie le budget, et gère les approvisionnements et les stocks. Je dois également contrôler la qualité des prestations et m’assurer du maintien de la bonne réputation de l’établissement. J’ai également une vision plus globale en participant au développement commercial et à l’amélioration continue des concepts et de l’offre avec les équipes produit au siège social.

Avec le Naos Hotel Groupe, nous sommes en train de développer un nouveau projet dans Paris au sein duquel je supervise le processus de recrutement d’une nouvelle équipe et développe de nouveaux partenariats avec nos fournisseurs en fonction des coûts d’exploitation. Il s’agit de déployer un concept commun à tous nos hôtels tout en l’adaptant en fonction des spécificités de notre marché local, l’est parisien. 

 

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

À plus long terme, j’aspire à occuper des fonctions managériales avec plus de responsabilités soit au sein de la même entreprise mais à plus grande échelle ou soit dans une plus grande structure. Parmi les pistes d’évolution de mon poste, il y a le passage à un poste d’area manager pour la restauration groupe ou encore la gestion de l’ensemble d’un hôtel, superviser les ouvertures des nouveaux établissements, etc.


Un dernier conseil pour les étudiants ?

Je ne peux que conseiller aux étudiants de tenter, d’expérimenter, de se tromper. Toutes les expériences vous apprendront quelque chose, peut-être pas sur le moment, mais à long terme. Le plus important dans le monde du travail, qu’il soit public ou privé, n’est pas tant le savoir-faire que le savoir-être. Comprendre là où l’on travaille, avec qui et qui décide quoi. En somme, comprenez que tout cela c’est de la politique ! Et n’oubliez jamais que si vous ne vous occupez pas de politique, la politique s’occupera de vous…

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